Aller à Eurydice

Installation et performance


Centre culturel de Saint Raphaël, décembre 2011.

Conception spécifique pour une architecture.

Comme Orphée descendant vers Eurydice, nous créons un voyage vers la profondeur, Aller à l'obscurité pour recueillir quelques promesses de lumières. Chercher ce qu'il y a de plus secret pour y glaner quelques vérités; ou comme l'Orphée de Cocteau aller au monde d'en dessous, traverser les miroirs, renoncer à réfléchir pour comprendre plus profondément, vivre sans se retourner.

Cette pièce explore le monde comme profondeur.

conception, performance : Thierry Giannarelli
musique : Laurent Charles
vidéo : Stéphane Cousot

Descendre à Eurydice

Chercher notre profondeur. Aller dedans, aller au fond, suivre le chemin qui descend, prendre l'interminable escalier qui rejoint le royaume d'en dessous, comme un hommage aux escaliers d'Escher. Renoncer à comprendre, perdre le fil de ses évidences et comme dans le film de Jean Cocteau suivre le chemin d'Orphée à la poursuite d'Eurydice, ne plus se réfléchir dans le miroir mais le traverser, être sans comprendre pour être au cœur du monde et rejoindre notre sensible.

Aussi loin ou aussi profond que l'on chute, c'est toujours en soi-même que l'on tombe. Vivre chaque instant de sa propre chute et y trouver ce qui nous est souterrain. Descendre jusqu'à ce qui nous est le plus ancien, comme descendre à cette première forme animale : l'éponge animée de sa seule habileté d'expansion et de rétraction.